Ministère des Arts et de la Culture

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Préservation du patrimoine mondial et africain : réflexion ouverte à Mvomeka’a

Le Minac a officiellement lancé la 6e édition du forum des jeunes professionnels de ce secteur le 10 octobre dernier dans la région du sud.

Une cinquantaine de participants africains pour refléchir sur l’avenir du patrimoine culturel et naturel. Ils sont venus de 18 pays du continent pour débattre de la question. Les travaux de la 6e édition du forum des jeunes professionnels du patrimoine mondial ont été ouverts le 10 octobre dernier à Mvomeka’a dans la région du Sud, par le ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt. Les assises de cinq jours sont placées sous le thème : « La jeunesse africaine dans les 50 prochaines années : le patrimoine que nous voulons ». 
Le profil des jeunes ici est choisi à dessein. Ces derniers ont été sélectionnés à juste titre pour être de véritables acteurs de la préservation du patrimoine dans le futur. Les travaux qui se tiennent en marge du 50e anniversaire de la convention 1972 de l’Unesco sur le patrimoine, sont ainsi une occasion pour ces jeunes professionnels d’être « mieux formés, de renforcer les parcours éducatifs habituels et de bénéficier de nouvelles expériences pédagogiques et d’insertion professionnelle », a relevé Paul Coustère, directeur Unesco, bureau régional de Yaoundé. En clair, il s’agit d’accroître la sensibilisation mondiale au patrimoine africain, en mettant l’accent sur les jeunes, et de mobiliser une coopération renforcée pour sa sauvegarde aux niveaux local, régional et mondial.
Comme l’a souligné le ministre Bidoung Mkpatt, l’Afrique est sous-représentée sur la liste du patrimoine mondial. En effet, les biens africains représentent environ 12% de tous les sites inscrits dans le monde, un pourcentage disproportionné de ces biens figure sur la liste du patrimoine mondial en péril. Confrontées à diverses menaces contemporaines, telles que le changement climatique, le développement incontrôlé, le braconnage, les troubles civils et l’instabilité, « de nombreuses merveilles de l’Afrique risquent de perdre leur valeur universelle exceptionnelle. Il est donc plus urgent que jamais que ce patrimoine perdure .

Lancement des activités de la 25ème édition d’Écrans Noirs

Plus que quelques jours et le cœur du cinéma africain va battre à Douala. C’est que dès ce 20 août 2021, la 25ème édition d’Écrans Noirs se met en vedette dans la capitale économique du Cameroun. L’événement culturel appelé à dominer l’actualité continentale pendant une semaine, va une fois de plus contribuer à exposer à la lumière du grand jour, l’immensité du talent africain dans le domaine de l’art cinématographique et de l’audiovisuel.

Mais plus que par le passé, la saison 25 du Festival entend dérouler le tapis rouge à une nouvelle génération de cinéastes. Et ce faisant, l’événement projette de révéler de nouveaux noms et de faire découvrir de nouveaux visages. « Écrans Noirs : 25 ans, une nouvelle génération », va de fait servir de fil d’Ariane à ce grand rendez-vous culturel cette année.

Cela fait en effet 25 ans que la magie d’Écrans Noirs opère sur le continent. 25 années que le feuilleton de la promotion du 7ème art africain ne cesse de séduire et de tenir en haleine des millions de passionnés et férus du cinéma en Afrique et ailleurs. Grâce notamment au concept original : « les 25 films de nos 25 ans », plusieurs cinéphiles et habitués du Festival ont ainsi pu faire plusieurs bonds dans le passé. Mais sans le savoir, ils ont aussi eu accès à la bande annonce du film de la cérémonie d’ouverture de l’édition 2021 des Écrans Noirs.

Les Activités

En effet, avant de revenir à notre époque, le voyage des festivaliers dans le passé du cinéma africain va se prolonger un peu pendant la soirée d’ouverture officielle ce 20 août. Ce sera grâce à la projection de plusieurs rétrospectives. Et pour agrémenter la croisière, la parole sera également donnée à cette occasion aux différents partenaires historiques du Festival. Pendant 25 ans, ce sont ces derniers qui ont soutenu le projet culturel du promoteur, Bassek Ba Kobhio, et contribuer ainsi aux côtés de l’État du Cameroun, à faire vivre l’espoir d’un meilleur essor du cinéma africain. Il s’agira en somme d’une occasion unique de leur rendre hommage pour leur acte de foi.

Par ailleurs, la remise à l’heure des pendules ce 20 août 2021 va se faire en deux principaux temps forts. Pour le premier, les vainqueurs des concours de la meilleure affiche 2020 et du meilleur scénario Afrique centrale au cours de la dernière édition recevront leurs prix en mondovision. Tandis que pour le clou du spectacle, le deuxième et dernier grand moment de la soirée, il va surtout consister pour les organisateurs à dévoiler l’affiche officielle de la 25ème édition du Festival Écrans Noirs. À partir de cet instant, ce sera à la nouvelle génération d’entrer en scène.


MINAC: les acteurs culturels honorés par le ministère des Arts et de la Culture

La journée de vendredi 27 novembre 2020 n’avait pas été du tout repos pour le Premier ministre camerounais, Chief Joseph Dion Ngute, car, après l’inauguration de l’immeuble-siège de la Direction générale des impôts, il avait procédé, sur haute instruction du Chef de l’Etat, à l’ouverture des Journées de Résilience Artistique et Culturelle du Cameroun (JRACC), prévue du 27 au 28 novembre 2020, à l’esplanade du Musée National à Yaoundé.

Au cours de cette grand-messe culturelle, à laquelle 24 pôles artistiques et culturels nationaux étaient en place, 65 artistes (musiciens, comédiens, photographes, écrivains, cinéastes, plasticiens, journalistes,…) avaient reçu des distinctions honorifiques des mains de Pierre Ismael Bidoung Mkpatt, Ministre des Arts et de la Culture.


 

Il faut signaler que les Journées de Résilience Artistique et Culturelle du Cameroun (JRACC), première édition du genre, visent notamment à saluer la résilience des professionnels de la culture face au Covid-19, alors que ce secteur est l’un des plus durement frappés par la pandémie.
‘’ CAMEROUN : musée national ; un musée unique dans le monde"


Reliques pouvant ôter la vie à un menteur, cloche guérissant le bégaiement de l'enfant, cartes et portraits... le musée national du Cameroun qui a rouvert officiellement ses portes vendredi soir à Yaoundé retrace l'histoire du pays, depuis l'arrivée des navigateurs portugais.

Fonctionnant timidement avant sa fermeture en 2008, le musée qui se situe dans l'ancien Palais du gouverneur de Yaoundé, construit en 1930, lui même transformé en Palais présidentiel, a commencé à être rénové en 2009.

Aujourd'hui, cet ensemble bâti sur une superficie de 5.000 m2 revit, symbolisant "la régénération et la renaissance" de la culture camerounaise, s'enthousiasme Ama Tutu Muna, ministre des Arts et de la Culture. "C'est un lieu où tout l'héritage (culturel, socio-économique et politique) du pays est conservé", précise-t-elle.

"Un voyage dans le Cameroun profond", vante une de ses guides culturelles, Lydienne Biyong.

Ici, un fauteuil en bois matérialisant le trône royal d'un chef traditionnel de l'aire culturelle Grassfiedls (région de l'Ouest et du Nord-ouest) occupe majestueusement une aile de la salle.

Ce trône est complété par deux défenses en bois, disposées de part et d'autre du fauteuil, mais aussi par une gigantesque pipe, de même qu'une lance-canne pour le roi. Il y a là aussi une +crache+ où se conserve le vin du chef, seul à pouvoir le déguster. Posé à même le sol, juste devant le trône, un tissu en peau de panthère symbole la puissance du roi.

- Ensemble royal et masque du chef des chefs -

Non loin de cet ensemble royal se trouve une oeuvre considérée comme l'objet phare de la salle : le "ngiii", un masque en bois issu de la société secrète de l'air Fang-béti (régions de l'Est, du Sud et du Centre).

La forme de l'oeuvre s'apparente à une combinaison du visage d'une antilope à celui d'un lion. Cet objet symbolise le Nnom Ngiii (chef des chefs). En 2011, le président camerounais Paul Biya a été élevé par les chefs traditionnels du Sud, sa région natale, au rang de" Nnom Ngiii". Il s'était déjà présenté à la première présidentielle multipartite de 1992 comme "L'homme-lion".

On peut aussi découvrir des reliques. La guide Meyimtchapgnouo pointe notamment une calebasse autour de laquelle sont accrochées neuf petites statuettes, expliquant : "Si vous mentez et qu'on vous fait boire le breuvage de cette calebasse, vous pouvez mourir", explique-t-elle.

L'un des symboles du pouvoir moderne est un fauteuil de fonction du président de l'Assemblée nationale du Cameroun occidental et sur lequel s'est assise la Reine Elisabeth II d'Angleterre lors de sa visite au Cameroun en 1959, un an avant l'accession du pays à l'indépendance.

Les anciens appartements privés du premier président camerounais, Ahmadou Ahidjo, ont été transformés en salles d'exposition, présentant les différentes mutations socio-politiques et sportives du Cameroun.

- Colons et nationalistes face à face -

On y remarque par exemple des portraits de nationalistes camerounais, dont l'incontournable Ruben Um Nyobé, qui ont lutté, au prix de leurs vies, pour l'indépendance du pays.

Des cartes montrent les différentes modifications de la superficie du Cameroun qui est passée de 790.000 km2 en 1911, alors que le pays était colonisé par les Allemands (1884-1916), à 475.442 km2 actuellement.

La plus ancienne de ces cartes a été réalisée par les colons allemands et a été déterminante pour que le Cameroun obtienne gain de cause devant la Cour internationale au sujet du différend frontalier de Bakassi avec le Nigeria en 2002. La carte désignait en effet la péninsule comme appartenant au Cameroun.

Ce musée montre aussi les principaux instruments locaux de musique : mvet, castagnettes, sanza et cloches notamment. L'une de ces multiples cloches permettrait de soigner l'enfant de moins de 10 ans du bégaiement.

Le musée présente également une grande fresque aux couleurs vives réalisées par une dizaine d'artistes africains. L'oeuvre a été offerte au Cameroun en juin par une Italienne, Idana Pucci, arrière-petite-fille de Pierre Savorgnan de Brazza.

Explorateur français d'origine italienne, il est connu pour avoir tracé le chemin pour la colonisation française en Afrique centrale mais aussi pour s'être opposé au système des concessions.

Coopération Cameroun-Banque mondiale-Unesco : Rendre le Cameroun champion dans le domaine des arts et de la culture

Le ministre des arts et de la culture Pierre Ismael Bidoung Mkpatt et ses hôtes de la banque mondiale et de l’Unesco se sont récemment entretenus sur le devenir et le développement du sous-secteur art et culture au Cameroun.

La banque mondiale et le Cameroun entretiennent d’excellentes relations depuis environ 10 ans. Celle-ci accompagne les artistes camerounais dans la promotion de leurs œuvres à travers le monde. Il s’agit des plasticiens reconnus au plan national et international, mais aussi de nouveaux talents qui se dévoilent aux yeux du monde. Cette tradition qui a lieu chaque année est considérée à la banque mondiale comme un pan de la vie socio-économique. Toute chose qui pousse Elisabbeth Huybens à se projetter plus loin « pour cette 10e édition de notre traditionnelle exposition, vous voulons quelque chose de particulier. Nous voulons organiser cette exhibition contemporaine au musée national » a-t-elle fait savoir à la presse le 29 janvier dernier. Pour sa part, le Minac a promis une implication particulière de son département ministériel pour la réussite de cet évènement. La responsable des opérations de la Banque mondiale voit en cet évènement qui aura lieu au musée national, un moyen d’accès à un public plus large.

Autre hôte reçu en audience par le Minac ce 30 janvier 2019, c’est le représentant régional, multisectoriel   de l’Unesco pour l’Afrique Centrale Salah Khaled. Les deux hommes ont abordé les questions liées aux priorités du Cameroun dans le domaine des Arts et de la culture.  Dans cet élan, il s’agira concrètement de comment développer la culture, les arts comme levier économique qui pourraient servir à la jeunesse camerounaise, comment développer les talents des jeunes entre autres. Parmi les mots clés sortis de cet échange, on retient essentiellement, le renforcement des connaissances, la manière de les outiller, la formation aux cadres du ministère et aux institutions nationales et internationales. En ce qui concerne l’intégration régional, les deux responsables ont réfléchi sur comment faire du Cameroun un champion dans le domaine de la culture, et comment aborder la prévention de l’extrémisme violent à travers la culture.


Le ministre Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt a officiellement  pris service ce jour à midi au Ministère des arts et de la culture, installé dans ces nouvelles fonctions par le Premier Ministre Chef du Gouvernement.

Nguon 2018: En toute communion

Le ministre des Arts et de la Culture a présidé la célébration de la 547e édition de cet événement culturel le week-end dernier à Foumban.


Foumban. La ville historique,cité des beaux-arts, a accueilli du beau monde, du 2 au 9 décembre dernier.C'était à l'occasion de la célébration de la 547e édition des journées culturelles,traditionnelles et économiques du peuple Bamoun : le Nguon. Un festival riche en particularités,innovations et originalités.L'affluence a été observée à la chefferie, lors des différents mouvements du sultan. Sa majesté Ibrahim Mbombo Njoya s'est soumis aurituel de jugement du roi, le 8 décembre dernier. Le peuple, représenté par les Fona nguon, critique et apprécie le management de leur souverain. Cet acte démocratique est couronné par une nouvelle confiance du peuple accordée au19e souverain de la dynastie fondée par Nchare Yen.

Un rituel clos par le discours du trône. L'autre moment marquant a été la cérémonie d'ouverture, tenue en présence de Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture (MINAC). Evoquant le thème de cette édition : « Le Nguon, cadrede ressourcement culturel et d'affermissement du vivre-ensemble », le MINAC a présenté ce festival comme un « facteur de paix, vecteur de cohésion et d'inclusion sociale,élément stratégique dans la définition de toute politique d'un développement durable ». L'identité culturelle Bamoun sera magnifiée durant ce festival par des expositions,des animations patrimoniales, des manifestations rituelles et culturelles. Mais aussi à travers des cérémonies socio économiqueset sportives telles que l'ascension du mont Mbappit, des débats thématiques, le carnaval de la femme Bamoun, les épreuves de sport traditionnel, le concours Miss Nguon, le mini comice agropastoral, le vernissage et les autres activités artistiques.

  Selon le MINAC, la pérennité et la richesse de ce festival, ont été à l'origine des démarches engagées auprès de l'Unesco, en vue de la proposition de l'inscription du Nguon sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Le peuple Bamoun à cette occasion, a pu voir ses fils communier entre eux et partager avec les autres. Des pas de danses des aires culturelles Sawa, Fang-béti, Soudano-sahélienne se sont associées à celle des grassfields pour consolider le vivre-ensemble bien réel dans le Noun. Ce qui est pour le MINAC, la preuve selon laquelle, la culture est le ciment de l'unité et de l'intégration nationale avec ses valeurs de tolérance, de fraternité, de solidarité et de paix.


Trafic illicite des biens culturels: le Minac au front

Le ministère des Arts et de la Culture et l’Unesco forment les acteurs culturels pour une lutte efficace contre ce fléau qui spolie une bonne partie du patrimoine national. « A problème global, réponse globale ». Véritables passoires d’objets d’art, les aéroports et les frontières sont confrontés  en permanence au trafic illicite des biens culturels. Malheureusement, les acteurs de terrain n’ont pas toujours les clés pour arriver à bout de ce fléau. Fréquemment, des objets artisanaux sont saisis à la place des objets d’art. Pour lever toute ambiguïté sur l’authenticité de ces objets et trouver des mesures efficaces afin de protéger ces objets patrimoniaux, le ministère des Arts et de la Culture a décidé de prendre le taureau par les cornes. En étroite collaboration avec le Bureau régional multi sectoriel de l’Unesco pour l’Afrique centrale, le Minac a organisé de lundi à mardi, au Musée national à Yaoundé, un atelier de trois jours sur le trafic illicite des biens culturels en Afrique centrale.

Ce d’autant plus que d’après Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture, des milliers d’objets d’art vendus illicitement sont stockés dans les réserves des musées occidentaux


Trois jours durant, les hommes de terrain seront outillés dans la distinction des objets authentiques et de ceux qui ne le sont pas pour différencier l’œuvre d’art d’un objet artisanal. Mais aussi, sur la connaissance des institutions chargées de protéger le patrimoine culturel en temps de paix et en temps de guerre.


Autre pan majeur de la formation, la connaissance des problèmes liés au trafic illicite du patrimoine culturel en Afrique centrale. Le tout en s’appuyant sur l’instrument normatif international qu’est la Convention de 1970 de l’Unesco, relative au trafic illicite des biens culturels.


Les acteurs publics et privés concernés par la préservation du patrimoine culturel et la lutte contre le trafic illicite des biens culturels dans les pays d’Afrique centrale, les organismes internationaux, les chefs traditionnels, les responsables de musées font partie des participants à cette formation d’envergure.


Cérémonie solennelle d'ouverture de la 9ème édition du FENAC  à Bertoua

L’évènement a lieu ce lundi 16 juillet 2018 mais, Philémon Yang, le chef du gouvernement a pris ses quartiers depuis hier dimanche 15 juillet 2018 dans la ville chef-lieu de la Région de l’Est.

Après plusieurs années de préparation, tout est fin prêt pour le déroulement du 16 juillet au 22 juillet 2019 de la 9e édition du festival national des arts et de la culture (FENAC) à Bertoua. L’assurance est du Ministre des arts et de la culture, Narcisse Mouelle Kombi. Il a depuis des semaines, fait plusieurs tours entre Yaoundé, le siège de institutions et le chef-lieu de la Région de l’Est pour évaluer l’état d’avancement des travaux préparatoires.

« Après avoir fait le tour des principaux sites d’accueil, d’hébergement, de déploiement des manifestations, il me semble que globalement la ville de Bertoua est prête pour accueillir dans les bonnes conditions de succès, le FENAC 2018 » affirme le ministre Narcisse Mouelle Kombi.

L’évènement qui va mobiliser les festivaliers venus des quatre coins du Cameroun et même de la diaspora, démarre ce lundi 16 juillet dès 9h à la place des fêtes de Bertoua. La cérémonie solennelle d’ouverture est présidée par le Premier ministre, Chef du gouvernement qui est depuis hier dans la Région du soleil levant.

« Nous avons appelé les uns et les autres à s’impliquer davantage pour que nous ayons le meilleur résultat et pour que l’édition de 2018 soit un meilleur bouquet d’artifice pour l’ensemble de la communauté » a déclaré le Pr. Narcisse Mouelle Kombi .

 « Je voudrais dire à mes frères et sœurs de la région de l’Est que le FENAC qui arrive est un magnifique don du chef de l’Etat. C’est une chance inouïe pour la région de l’Est. Il s’agit d’un évènement à caractère national, voire international. Alors, j’invite humblement mes frères et sœurs à se mobiliser. Nous ne devons pas laisser le ministre des Arts et de la Culture se battre seul. Joignons nos efforts aux siens, mutualisons nos énergies, nos moyens et je suis sûr que nous allons réussir » a déclaré , Joseph-le, le Ministre de la fonction publique, originaire de la Région hôte du FENAC 2018.

Résultats du concours littéraire national jeunes auteurs 2018

ce 03 mai 2018 au Musée National à Yaoundé, la cérémonie de proclamation des résultats du concours artistique national pour la conception de la maquette d'une "Stèle du souvenir" pour la commémoration de l'accident ferroviaire du 21 octobre 2016 à Eseka, en présence d'autres membres du gouvernement, notamment, Laurent Esso, Ministre d'État, Ministre de la Justice, garde des sceaux; Mme Pauline Irène Nguene, Ministre des Affaires sociales; Pr Marie Thérèse Abena Ondoua, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille. Au terme de la proclamation, c'est l'oeuvre de Ndzinga Nga Fridolin qui a été retenue
RECAN 2018 – Rentrée Culturelle et Artistique Nationale du Cameroun : Au rythme de la Fantasia !

Ngaoundéré, cité native du célèbre humoriste Nana Ardo est l’épicentre de la culture nationale à l’occasion de la rentré culturel. La fantasia, singularité locale a été mis en avant. Dans un pays dont le contexte est lourd d’incertitude, la culture parait être le flambeau pour souder la nation.


25 janvier 2018

Comme il fallait s’y attendre, la Rentrée Culturelle et Artistique (RECAN) du Cameroun a été placée sous les auspices de la diversité culturelle et de l’unité nationale. En cette période où le berceau de nos ancêtres fait face aux menaces terroristes et aux velléités sécessionnistes, un tel remue ménage est de rigueur.

Narcisse MOUELLE KOMBI, Ministre des Arts et de la Culture a pris les devant pour apprécier la richesse et la vitalité du patrimoine nationale.

« Ce grand événement culturel est une expérience de longévité et de prouesse de rotation régionale dans un esprit de valorisation et de promotion des différents airs culturels du pays »,

s’est il exprimé.

À la place de l’indépendance qui surplombe la ville et lieu des festivités : une foule compacte sous une canicule culminant acclame le passage de la caravane qui n’a pas échappée aux singularités ethniques linguistiques et confessionnelles du pays. Cette grande fête des dits et des écrits, des gestes et des couleurs, des percussions et des mélopées langoureuses est à sa 3ème édition. Ousmanou Mana, Directeur artistique donne le ton :

« il s’agit de donner d’intenses moments de joie et de communion ».

Entre le bibliobus sillonnant la ville, la projection cinématographique et l’exposition, les artistes, cinéastes, créateurs, et intellectuels donnent la voix.

La cité capitale de l’Adamaoua ville du célèbre bâtisseur Lamido Issa MAIGARI souffre d’absence d’espace consacré à la culture. En témoigne la doléance de Hamadou Dawa, Délégué du gouvernement au près de la communauté urbaine de Ngaoundéré :

« Aujourd’hui Ngaoundéré ne dispose pas d’un centre de valorisation et de promotion de la culture, hormis l’alliance franco-camerounaise ».

La musique souffre du martyr :

« Notre industrie musicale est malade à cause de la pratique du griotisme, les lieux de cultures sont inexistant et le numérique qui agit comme un virus qui tue la culture locale »

relève Aliou la vedette locale.

SALON DU LIVRE DE PARIS 2017

SALON DU LIVRE DE CASABLANCA 2017 EN IMAGES

SALON DU LIVRE DE CASABLANCA 2017

Du 9 au 19 février 2017 se tenait la 23ème édition du SIEL, Salon International de l’Édition et du Livre de Casablanca au Maroc. La Communauté Économique et Monétaire des États de l’Afrique Centrale étant l’invitée d’honneur, le Cameroun honorera de sa présence en se faisant représenter dignement par trois maisons d’édition nationales parmi lesquelles les Éditions AfricAvenir. Ce grand rendez-vous du livre africain a vu la participation de nombreux éditeurs africains soutenus par la présence effective leurs différents Ambassadeurs et Ministres des Arts et de la Culture parmi lesquels celui du Cameroun : le Professeur Narcisse Mouelle Kombi, vieil auteur des Éditions AfricAvenir depuis 1986. Il n’hésita pas à passer au stand réservé aux Éditions AfricAvenir et à leurs collègues camerounais (ANUCAM et SOPECAM) pour dédicacer quelques uns de ses ouvrages, notamment Traduit de l’évènementiel et Une aube si tragique (plaquette de poésie), L’étrange détresse ainsi que Carrefour des mendiants (recueils de nouvelles), tous écrits dans sa tendre jeunesse.

Le message de l’Afrique noire porté par le Prince Kum’a Ndumbe III fut reçu avec un intérêt particulier par les médias et le public de ce pays ami. Après une conférence brillamment tenue sur le thème L’Afrique centrale et le monde, les médias marocains parmi lesquels 2M TV, Radio Mars, etc. se le prendront tour à tour pour des interviews sur des plateaux de radio et de télévision.

Remarquable était l’ambiance conviviale dans laquelle baignait les différents participants pendant ce salon. Plus beau encore était l’accueil chaleureux réservé aux éditeurs des 11 pays africains à l’honneur. Les Éditions AfricAvenir sont allées à cette rencontre culturelle les mains chargées d’une nouvelle publication intitulée Les trésor des manuscrits de Timbuktu, ouvrage fondamental devenu bestseller au SIEL 2017 qui traite de l’épineuse question de l’avenir des manuscrits de Timbuktu encore méconnus du grand public. Ce magnifique salon du livre fut l’humus sur laquelle germèrent de nouvelles idées et initiatives pour une meilleure coopération non seulement entre les éditeurs et imprimeurs du Maroc et ceux d’Afrique noire, mais aussi entre les éditeurs de l’Afrique subsaharienne. Pour cela, il fut mit sur pied L’Alliance des Éditeurs d’Afrique Centrale en abrégé AEAC actuellement dirigée par l’éditrice gabonaise Sylvie Ntsame et dont le siège est basé à Libreville au Gabon. Cette alliance ratifiée par les éditeurs originaires des pays membres de la CEEAC marqua ainsi le début d’une collaboration plus renforcée et efficace entre les éditeurs d’Afrique noire.

L’enthousiasme du public et plus particulièrement des jeunes lecteurs à découvrir les titres des Éditions AfricAvenir était frappant. Des familles entières venaient, des adolescents, des adultes, des chercheurs et des passionnés de lecture prirent du plaisir à s’arrêter au stand des Éditions AfricAvenir et de discuter avec le Prince Kum’a Ndumbe III qui ne cessait de fasciner les jeunes esprits. Des élèves accompagnés de leurs éducateurs ont eux aussi manifesté un grand intérêt et une curiosité certaine à explorer la variété des titres de notre rubrique jeunesse. Ainsi, le Salon International de l’Edition et du Livre de Casablanca fut une belle expérience en terre africaine et les partenariats, les rencontres, les échanges, les initiatives qu’il a permis mettre sur pied, annoncent de meilleures perspectives pour l’avenir du livre en Afrique.

Ouverture ce Mercredi du festival des musiques et des danses patrimoniales au Musée National du 02 au 06 aout 2017


 
  
Avec la tenue de la première édition du festival des musiques et des danses patrimoniales du 02 au 06 Août 2017 c’est le coeur du Cameroun qui bat au musée national .Parés de leurs plus beaux atours ,les membres des corps constitués ,autorités diplomatiques et chefs traditionnels ont répondu á l’appel du professeur Narcisse Kombi Mouelle Ministre des arts et de la culture architecte de ce conglomérat culturel placé sous la férule du Chef de l’État Paul Biya .Les quatre aires culturelles Fang Betsi, Sawa, Grassfield et soudano-sahelien par les prestations de leurs représentants ont ébloui l’assistance .Le premier Ministre représentant personnel du Président de la République n’a pas daigné d’applaudir au regard de l’immensité et de la densité du spectacle offert par les festivaliers . »Les barrières que nous érigeons entre nos cultures témoignent de la méconnaissance que nous avons du passé » a dit l’érudit Cheick Anta Diop témoignant de l’unité de  la diversité  des peuples africains .Des toupouris de l’Extrême Nord ,des Sawas du Littoral en passant par les bamilekes de l’Ouest c’est la culture camerounaise qui a été magnifiée  quand on sait qu’il y’a pas de développement sans ancrage culturel. Dans son discours ,le ministre des arts et de la culture le professeur Narcisse Kombi Mouelle a relevé que le Chef de l’État jaloux de l’essor et de la prospérité du Cameroun oeuvre  pour l’épanouissement des acteurs culturels .Ainsi dans son ouvrage ,Pour le libéralisme communautaire il appelle les camerounais á lier la gerbe de nos particularités ethniques pour former le noyau de l’unité nationale.La première édition du festival des musiques et des danses patrimoniales qui se déroule sous le thème « Musiques et danses patrimoniales: Vecteurs du multiculturalisme et de l’intégration nationale  » sonne comme un appel à la communion et á la tolérance entre les peuples ,gage d’un vivre ensemble efficient afin de sortir le Cameroun de l’ornière du tribalisme á la lumière de l’acceptation de l’autre .En somme ce festival a pour objectif de promouvoir le multiculturalisme á travers les expressions et la diversité culturelle ;identifier et inventorier les rythmes et les danses patrimoniaux ;initier et intéresser les jeunes au patrimoine musical et gestuel , accroitre l’offre culturelle et enfin favoriser la rencontre et le brassage entre les différents acteurs camerounais de l’art musical. En un mot comme en mille ce festival vient requinquer l’unité nationale.

Actualités

Pr. Narcisse Mouelle Kombi: « Un grand moment de valorisation de notre patrimoine »

Ministre des Arts et de la Culture.



Au-delà de l’acronyme (Festival des musiques et danses patrimoniales), le Fesmudap est un grand rendez-vous de la diversité culturelle camerounaise à travers l’expression corporelle, les sons, les rythmes et les couleurs les plus emblématiques de nos terroirs. C’est un grand moment d’animation culturelle et de valorisation d’un volet très important de notre patrimoine culturel immatériel en résonance avec les missions du ministère des Arts et de la Culture. C’est aussi une vitrine et une plate-forme d’expressions plurielles. Je parle de vitrine car il s’agit d’abord d’un donner-à-voir, d’une exposition vivante de la rosace culturelle que le chef de l’Etat décrit dans son ouvrage emblématique « Pour le Libéralisme communautaire ». Placé sous son très haut patronage, ce festival qui va se tenir à Yaoundé, a pour vocation de « lier la gerbe de nos originalités ethniques et d'en faire le noyau de notre culture nationale », toujours selon l’expression du président de la République. Je voudrais donc ici, me réjouir du grand honneur que le président de la République fait à ce festival en le plaçant, dès sa première édition, sous son très haut patronage et en désignant le Premier ministre, chef du gouvernement, comme son représentant personnel, à la cérémonie d’ouverture prévue ce 2 août 2017.


Ce festival est une contribution au renforcement et à la promotion du multiculturalisme. Nous partons du principe que l’extraordinaire diversité du Cameroun est un formidable atout pour la construction de la force de notre pays sur le champ des échanges globaux du 21e siècle, tant il est vrai que la culture n’a pas de frontières. Il est donc primordial dans ce contexte, compte tenu de notre spécificité dans ce domaine, d’impulser une dynamique de reconnexion avec nos sources d’inspiration les plus authentiques et les plus emblématiques. Amadou Hampâté Bâ disait : « Pour croître en hauteur et étendre ses branches dans toutes les directions de l’espace, un arbre a besoin de profondes et puissantes racines ». La démonstration de la vitalité de notre patrimoine en matière de danses et de musiques patrimoniales, nous permet aussi de nous ré-enraciner dans le socle de nos origines, de nos identités et de nos mémoires collectives.


La musique et la danse ne sont pas que de simples agréments pour les oreilles et les yeux. Les pas et figures de danse, les mouvements des membres et du corps exécutés au son d’une musique spécifique expriment des pensées, des croyances, des messages et parfois toute une philosophie de la vie et de la relation de l’homme avec son environnement. A ce titre, les musiques et les danses patrimoniales sont de véritables marqueurs d’identité et comme tels, elles méritent l’attention d’un pays comme le nôtre, soucieux de valoriser toutes ses composantes ethniques afin qu’ensemble, l’une complétant l’autre, elles contribuent à « cultiver cette connivence culturelle où chaque ethnie apporte ce qu'elle détient d'excellent pour l'édification d'une culture nationale », comme l’indique le Président de la République Son Excellence Paul BIYA. Bien d’autres raisons justifient le choix des musiques et danses patrimoniales. Le Minac a placé l’année 2017 sous le signe du patrimoine culturel, d’où l’opération de l’inventaire qui a été lancée et est appelée à se poursuivre. D’où le devoir de transmettre d’une génération à l’autre le patrimoine culturel que nous avons reçu, et que nous avons progressivement enrichi. Cet héritage reçu et à transmettre est de plus en plus mal connu et mal apprécié à l’heure où, il faut le relever, la plupart des instances internationales concernées reconnaissent l’importance de la diversité culturelle et du dialogue interculturel tant en matière de paix, qu’en matière de développement économique et humain des nations.


La triste observation est que plusieurs de nos rythmes et expressions culturels, s’ils ne sont pas pour la grande majorité tombés en désuétude, sont graduellement en voie de disparition. Les objectifs de ce festival sont donc globalement de reconnecter les Camerounais à leur patrimoine musical et chorégraphique, de redonner à ce patrimoine mal connu ou méconnu sa place dans le développement du citoyen Camerounais et de toute la nation. Il s’agira de favoriser non seulement le contact du public avec les prestations artistiques, de toutes les origines, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, mais aussi son initiation à des arts jusque-là mal fréquentés et connus seulement dans des cadres restreints à une communauté donnée. Il s’agira aussi de susciter la prise de conscience de l’existence et de l’importance d’une richesse atemporelle. Par ailleurs, comme je l’ai déjà souligné, le Fesmudap est une vitrine d’exposition. Dans cette vitrine, le public aura l’occasion d’apprécier et de mesurer l’extrême diversité de notre patrimoine musical et chorégraphique authentique, original, primordial c’est-à-dire le plus ancien. Les musiques de variétés, les sonorités importées et les rythmes dits modernes ont tendance à éclipser nos rythmes traditionnels les plus authentiques. Le public viendra donc partager avec nous, la grande richesse des musiques et danses patrimoniales, le  souci de les conserver, de les valoriser et de les transmettre. Ce souci motive en partie ce festival. Le mobile étant de corriger la perte graduelle de nos universels musicaux et corporels, ainsi que la perte graduelle de cette immense richesse culturelle. Il s’agit pour nous, sans être exhaustif et en plus de garantir la promotion du multiculturalisme, de favoriser l’identification et l’inventaire des rythmes et danses patrimoniaux, l’initiation en vue de susciter un intérêt conséquent des jeunes Camerounais au patrimoine artistico-musical d’antan. Tout ceci dans l’optique de fédérer tous les Camerounais autour des idéaux du « living-together ». 


Le Fesmudap permettra à plus de 200 groupes de danse de toutes les régions et des 58 départements du Cameroun de se produire sur des scènes que la couverture médiatique portera efficacement sur toute l’étendue du territoire et au-delà de ses frontières. Le Cameroun étant un pays d’ouverture et une terre d’hospitalité, des groupes de danse du Gabon, de la RCA, du Rwanda et du Nigeria sont également attendus. Plus de 3000 artistes en tout, venus de tous les recoins du pays et représentatifs de la mosaïque ethnique de notre pays sont les principaux acteurs dont les prestations multiformes animeront le Fesmudap. De manière plus spécifique, ce Festival offrira au public de nombreux spectacles organisés sur les scènes prévues à cet effet à l’esplanade du Musée national et éventuellement dans des espaces excentrés qu’indiquera le programme. On pourra y vivre les prestations des groupes venus des aires culturelles fang-beti, grassfields, sawa et soudano-sahélienne. Au-delà du côté festif qui accompagne tout festival, le Fesmudap entend engager une importante réflexion sur la valorisation, la diffusion et surtout la pérennisation de notre important patrimoine musical et chorégraphique. A cet effet, d’éminents experts et chercheurs vont s’appesantir entre autres, sur la contribution des instruments de musique patrimoniale dans la création des musiques de variété. Faut-il le rappeler, beaucoup de musiques dites modernes de notre pays ont un socle patrimonial, tel que le makossa, le bikutsi, l’assiko, l’ambas-bey, le bend-skin, etc.  De manière panoramique, vous aurez des expositions sur les costumes et instruments de musique, une conférence-débat sur le thème « Musiques et danses patrimoniales : vecteurs du multiculturalisme et de l’intégration nationale ». Une activité me paraît particulièrement importante : les ateliers d’initiation à travers lesquels nous entendons emmener les enfants et les jeunes à venir apprendre à jouer de nos instruments traditionnels qui sont d’une grande variété, et même à apprendre à les fabriquer, qu’il s’agisse des cordophones, des membranophones, des idiophones ou des aérophones.

Les retombées  de ce festival

 sont nombreuses sur le plan qualitatif : un patrimoine culturel revalorisé et replacé dans le vécu des Camerounais dans son rôle primordial de marqueur et de conservateur d’identité et aussi d’inspirateur de la création, de l’innovation. La principale retombée étant la communion de tous les fils et filles du Cameroun autour de la consolidation et de la pérennisation d’héritages patrimoniaux précieux et parfois sacrés. Il est important de favoriser la communion des communautés, une meilleure connaissance des danses et musiques patrimoniales et de promouvoir les valeurs de partage autour de la différence et de l’enrichissement mutuel. Mon vœu est de voir les Camerounais d’ici et ailleurs venir massivement apprécier et se délecter de toutes les expressions artistiques programmées à leur intention.

on s’attend à des éditions similaires tous les deux ans au même titre que le FENAC

 Mais levons immédiatement une équivoque : la ressemblance entre les deux évènements qui participent tous les deux de nos activités statutaires de valorisation et de promotion culturelles s’arrête au niveau de leur fréquence potentielle. Alors que le FENAC est ouvert à toutes les expressions culturelles et artistiques excellentes du Cameroun, le Fesmudap, lui se focalise sur les musiques et danses de nos terroirs. C’est une mise en lumière délibérée de ce patrimoine. Il n’entend aucunement faire ombrage au FENAC, dont la prochaine édition va se tenir à Bertoua en 2018. Bien au contraire, les deux festivals se complètent, dans la mesure où les deux poursuivent sensiblement le même objectif, à savoir fédérer autour des valeurs et des idéaux culturels, toutes les composantes sociologiques du Cameroun. Tout porte à croire que le Fesmudap sera un festival avec lequel il faudra dorénavant compter.


Le gouvernement travaille à l’amélioration du quotidien des citoyens, avec les moyens qui sont les siens et les contraintes dont il faut tenir compte. Mais, je voudrais vous rassurer que tout le monde a parfaitement conscience du rôle que peut jouer la culture pour le développement économique des pays. Les industries culturelles représentent une réelle opportunité pour les pays en développement pour améliorer leur croissance et favoriser l’industrie du tourisme.

La politique culturelle dont il est l’inspirateur, est pour le chef de l’État un secteur stratégique. Ne rappelle-t-il pas souvent que la culture est le socle, le ciment de l’unité nationale. N’a-t-il pas affirmé que le Cameroun doive pouvoir aussi compter sur ses ressources culturelles pour son émergence. Il suffit du reste de voir tout ce qu’il fait pour la promotion de la Culture : il a mis en place un compte d’affectation spécial pour le soutien de la politique culturelle (duquel on vient d’apporter un appui à 141 artistes et groupes divers), il a créé tout un ministère dédié aux arts et à la culture, il s’assure de l’amélioration du quotidien des artistes, il leur offre régulièrement des distinctions honorifiques à tous ceux qui excellent. Oui, le président de la République, Son Excellence Paul Biya, est le bienfaiteur et le protecteur des arts, de la culture et surtout de leurs acteurs !
Loitéohin Félix Ye, arrivé en fin de mission au Cameroun a rendu visite au ministre des Arts et de la Culture à Yaoundé

  
Le 27 avril dernier, Loitéohin Félix Ye, représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) au Cameroun, était l’invité du ministre des Arts et de la Culture (Minac), le Pr. Narcisse Mouelle Kombi. Arrivé en fin de mission, au Cameroun, Loitéohin Félix Ye a tenu à faire ses adieux au Minac. C’est donc dans une ambiance conviviale que pendant près d’une heure d’horloge, les deux hommes ont revisité leurs activités communes, ainsi que l’actualité du Cameroun.
Durant son entretien avec le Minac, Loitéohin Félix Ye s’est étendu sur le but de sa visite. « Je suis venu pour faire mes adieux à Monsieur le ministre des Arts et de la Culture du Cameroun, car je suis en fin de mission au Cameroun. J’ai donc profité de cette journée mémorable où le bilinguisme et le multiculturalisme ont été implantés dans le pays pour venir manifester la disponibilité de l’Unesco à l’implantation véritable de ces valeurs », a-t-il expliqué.
Pour ainsi rassurer Narcisse Mouelle Kombi de la perpétuité de la mission de l’Unesco au Cameroun, Loitéohin Félix Ye n’était pas seul. Il est venu accompagné de Anna Elisa de Santa Afonso, celle qui lui succède dans les fonctions de représentant de l’Unesco au Cameroun. « Je suis venu avec la personne qui va assurer la relève du travail que nous avons commencé, pour montrer que nous avons à cœur de continuer notre travail dans le même sens afin d’accompagner le gouvernement camerounais dans ses missions pour la promotion de l’éducation, de la science et de la culture  », a rassuré le représentant-résident de l’Unesco en fin de mission. Cette agence des Nations unies au Cameroun a plusieurs fois accompagné les activités de développement culturel du Cameroun, que ce soit dans le domaine de promotion des langues maternelles avec le Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (Cerdotola). Elle s’est également avérée un soutien de poids dans le recensement des trésors du patrimoine culturel.

La célébration de l’édition 2017 sous le thème « Musées et histoires douloureuses : Dire l’indicible dans les Musées », a été marquée par d’importantes articulations.

Célébrée régulièrement autour du 18 mai de chaque année à travers le monde, la Journée Internationale des Musées a été célébrée le 23 mai 2017 au Cameroun. Parmi les grandes articulations de cette célébration, on note l’inauguration par le Ministre des Arts et de la Culture, Pr. Narcisse Mouelle Kombi, du Musée d’Elembe dans le village Nkolo III, dans une banlieue de Yaoundé. Ce musée qui a pour thème « art et tradition » vise « l’exposition, la conservation, la recherche le tourisme et le développement local. Il œuvre pour la sensibilisation de la population camerounaise à ses valeurs culturelles afin d’aboutir à une réappropriation de son patrimoine matériel et immatériel pour un développement soutenable » a déclaré sa promotrice, Angeline Elembe. On retrouve dans ce musée plusieurs collections : collections culinaires, chasses et pêches, musique, ludiques et jeux etc…

MINAC 2018

Initié par le décret présidentiel N°91/193 du 08 avril 1991, le Festival National des Arts et de la Culture (FENAC) se tiendra cette année dans la Région du Centre à Yaoundé du 07 au 13 novembre sous le prisme de la renaissance culturelle. Sous le très haut parrainage du Président de la République, Paul Biya.

Selon le Ministre des Arts et de la Culture, Pr. Narcisse Mouelle Kombi, cette 8ème édition du FENAC sera marquée par plusieurs manifestations et réalisations : un Grand carnaval, des Concerts de musique moderne en plein air avec la participation des grandes vedettes camerounaise de la chanson (Esplanade Musée National), Concerts de musique moderne en salle (Palais des Sport de Yaoundé) ; Veillée traditionnelle « au coin du feu » avec la participation des meilleurs conteurs et  des musiciens traditionnels ; Concours de la meilleure chanson patriotique ; Matinées jeunesse, et jeux d’enfants. Il est aussi prévu une Grande représentation théâtrale : Odyssées des Arts et de la Culture camerounaise un Festival de Chants Chorale une Nuit du rire avec les meilleurs humoristes camerounais des Rencontres théâtrales internationales : Récital de poésie, spectacle de contes et proverbes, pièces d’auteurs, théâtres pour enfant avec la participation de nombreuses troupes camerounaises.

La Soirée des trésors culturels (sélection des ballets et des meilleurs groupes de danses traditionnelles) au Hilton hôtel, l’Après-midi des trésors culturels (Carrefour populaire)Soirée de la Mode et de la Coiffure camerounaise la Rétrospective en hommage aux cinéastes africains, et un Festival de Gastronomie autour de la « Place des saveurs» sont aussi au menu, avec également une Exposition photographique des grandes figures de l’histoire du Cameroun (place de l’Indépendance)Portes ouvertes au Musée National, une Grande fantasia et course hippique des Exposition/Ateliers d’Arts plastiques (Peinture, Sculpture, Céramique, Photos d’Arts, luthier…) au Monument de la Réunification.

La 8è édition du FENAC aura aussi d’autres activités notamment un Salon du livre jeunesse (espace éditeurs, libraires, Imprimeurs, Exposition, Lecture, Animation, Rencontres Interprofessionnelles, Séances de dédicace …) à la Centrale de Lecture Publique une Semaine de la critique Cinématographique africaine et programme d’animations cinématographiques et audiovisuelles (Salle SITA BELLA) un Colloque scientifique sur le thème : « Culture et émergence du Cameroun », Débats, Rencontres (participation avec d’éminents hommes de culture africaine et occidentale) dans différentes universités, au CCC, CLP et sur le Village du Festival (avec publication des actes du colloque) des Rencontres interprofessionnelles des Jeux traditionnels, des Crochets radiophoniques, la Réalisation d’une œuvre collective enregistrée en publique par les plus grandes vedettes de la culture camerounaise dont les droits seront cédés à une association à but humanitaire, la  Réalisation de grandes fresques par les peintres camerounais de premier plan sur certaines façades des édifices de la ville de Yaoundé une Grande exposition aux Archives Nationales et la Construction d’un monument inaugurant la tenue du FENAC à Yaoundé. Mais aussi l’Organisation d’une course de pirogues sur la Lekié ou le Nyong. Il faut noter que des spectacles seront délocalisés et organisés dans les départements de la Région du Centre.











Le FENAC s’est achevé hier à Yaoundé, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre des Arts et de la Culture.

 

Quatre seigneurs de la basse sur le podium, pour dire au revoir comme il se doit à cette 8e édition du Festival national des arts et de la Culture (FENAC). Aladji Touré, André Manga, Jean Dikoto Mandengue et Vicky Edimo ont ébloui de leur classe la cérémonie de clôture dimanche dernier au Musée national, village du festival. Les projecteurs s’éteignent alors sur une semaine intense d’activités et d’expressions de diverses disciplines artistiques, qui ont vu l’étalage de l’énergie et du talent de milliers de festivaliers issus des 10 régions du pays et des dizaines de participants de la diaspora. La clôture présidée par le ministre des Arts et de la Culture (MINAC), le Pr. Narcisse Mouelle Kombi, a une fois de plus offert l’opportunité de récompenser le mérite artistique, avec la remise des trophées et des prix spéciaux aux lauréats des différents concours et compétitions. « Je vais remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont œuvré d’une manière ou d’une autre à la bonne organisation de ce Festival qui aura été un lieu d’échanges et d’enrichissement », a souligné le Pr. Narcisse Mouelle Kombi.    

Le FENAC, organisé du 7 au 13 novembre dernier sous le haut patronage du chef de l’Etat, est rentré en gare, mais laisse des images et des souvenirs inoubliables à l’univers artistique. Cinéma, arts plastiques, théâtre, musique, entre autres, ont tenu en haleine de nombreux spectateurs. L’expression du patrimoine national à travers des danses, des chants, des contes, a permis de sortir de l’ombre des artistes seulement réputés dans leurs localités d’origine. Des débats, ateliers, master class ont donné lieu à la cohésion et au partage, entre les apprenants et leurs aînés. Le FENAC, c’est aussi des inédits. Une course de pirogue sur le lac municipal, ou encore une fantasia au stade de l’Université de Yaoundé I. Le village du festival, tous les soirs, a attiré des centaines de mélomanes à la faveur des concerts géants qui ont conduit sur scène des icônes comme Manu Dibango, et des pépites de la jeune génération telles que Kareyce Fotso, les Macase et bien d’autres.

La sensation du Festival, restera sans doute la remise des médailles à plus de 130 artistes. La reconnaissance de la République et de toute une nation, fière de sa culture. « La ville hôte du prochain FENAC sera connue dans les prochains jours », a déclaré le MINAC. Le Pr. Narcisse Mouelle Kombi appelle désormais de tous ses vœux, comme la grande majorité de la famille artistique d’ailleurs, une 9e édition, pour que ce retour du FENAC huit ans après, ne soit plus une longue et pénible attente.









Election à l’UNESCO: le candidat qatari parmi nous

Dr Hamad Bin Abdulaziz AL-Kawari a été reçu par le ministre des Arts et de la Culture, le week-end dernier à Yaoundé.

Un toast porté pour marquer le côté solennel de la réception de cet hôte prestigieux venu du Qatar. Le dîner offert samedi dernier au Mont-Fébé à Yaoundé, au nom du chef de l’Etat, en l’honneur du Dr Hamad Bin Abdulaziz AL-Kawari, candidat du Qatar au poste de Directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO), a réuni de nombreux convives. Présidé par le ministre des Arts et de la Culture (MINAC), Pr. Narcisse Mouelle Kombi et en présence du ministre de l'Enseignement supérieur, Pr. Jacques Fame Ndongo, ce dîner était un des temps forts du séjour en terre camerounaise de Hamad Bin Abdulaziz AL-Kawari. 
Reçu en audience par le MINAC, vendredi dernier, l’invité venu du Qatar, a tenu par sa présence, à renforcer les liens entre les deux pays. Mais aussi, cet ancien ministre de la Culture du Qatar a précisé qu’il compte sur le soutien de l’Etat camerounais en ce qui concerne sa candidature à la direction générale de l’Unesco. « Je suis heureux de compter parmi les amis du Cameroun et je ne l’oublierai pas. Je souhaite que nous travaillions ensemble. Le soutien du Cameroun compte », a déclaré Hamad Bin Abdulaziz AL-Kawari. Soutien déterminant lors de la 39e session générale de la Conférence générale de l'UNESCO prévue pour novembre 2017 à Paris. 
Le Pr. Narcisse Mouelle Kombi a, quant à lui, déclaré que la candidature de Hamad Bin Abdulaziz AL-Kawari : « sera étudiée à l’aune des excellentes relations qui existent entre nos deux pays ».
MINAC
Le Ministère des Arts et de la Culture passe à l’action !


Pendant de nombreuses années, l’État avait semblé se désintéresser de la situation du Cinéma Camerounais. Mais un rendu de la décision ministérielle du 7 Juillet nous montre que le le gouvernement se positionne enfin clairement comme un allié des Cinéastes et autres animateurs culturels avec des subventions à hauteur de 83.3 millions.

Son excellence Monsieur le Ministre de la Culture Mouelle Kombi Narcisse, dans une décision qui semble avoir été sous délibération depuis le décret de décembre 2001 portant sur la création du “Compte d’Affectation spéciale Pour le Soutient de la Politique Culturelle”, a publié cinq articles déterminant quels animateurs culturels bénéficieront de subventions et sous quelles conditions. Il est nécessaire de mentionner que des 83.3 millions distribués, la sous section Cinéma et Audiovisuel bénéficie de 32.5 millions.

Georges Madiba (Directeur de la Cinématographie) & Dikonguè Pipa (Réalisateur “Muna Moto”)

La publication récente d’une liste de premiers bénéficiaires surprend nombre de Cinéastes qui ne semblaient pas au courant qu’une quelconque annonce d’appels à projets ait eu lieu. Parmi les récipiendaires de la généreuse contribution du Ministre, on peut trouver Victor Viyuoh, réalisateur Camerounais basé aux États-Unis (“Ninah’s Dowry”) de même que Gérard Essomba et Bassek Ba Kobhio, pour des appuis respectivement de Promotion et Diffusion, de Production et d’assistance au Festival Écrans Noirs.

Le Ministre des Arts et de la Culture & Victor Viyuoh A cet instant, chez Le Film Camerounais, nous n’avons aucune information sur la/les procédure(s) particulière(s) pour les Cinéastes visant à bénéficier de cette aide de l’État.
narcisse mouelle et secretaire au MINAC
Ministère des Arts et de la Culture : Le Secrétaire Général, Mouhtar Ousmane Mey parle

 

Monsieur le Secrétaire Général, vous avez fait une grande sortie, avec votre discours-bilan le 19 janvier 2016, lors de la cérémonie de présentation des vœux au nouveau Ministre Pr. Narcisse Mouelle Kombi. Pouvez-vous nous dresser le bilan par programme du Ministère des Arts et de la Culture ?

Le bilan par programme du Ministère des Arts et de la Culture se présente ainsi qu’il suit : En ce qui concerne le programme 181 intitulé : CONSERVATION DE L’ART ET DE LA CULTURE CAMEROUNAIS


Mouhtar Ousmane Mey, le Secrétaire Général du Ministère des Arts et de la Culture, à la droite de son Ministre, Pr.Narcisse Mouelle Kombi


il porte notamment sur la reconstitution de la mémoire collective, dont l’action a été fortement orientée vers le patrimoine culturel immatériel à travers deux projets phares, à savoir d’une part, l’inventaire général du Patrimoine Culturel qui a permis de mettre en œuvre les principales recommandations de l’étude stratégique menée à cet effet en 2011, notamment celles relatives au lancement de l’inventaire général du patrimoine culturel dans le domaine de l’immatériel. A cela il conviendrait d’ajouter la formation apportée aux facilitateurs, les chefs traditionnels des régions du Sud, de l’Est et du Centre ainsi que la collecte de données dans la Région du sud, avec pour principal résultat l’identification et la documentation, de plus de deux cents (200) éléments dans les quatre départements de cette région et d’autre part, l’organisation des ateliers de vacances dont la cinquième édition a connu une forte progression en terme de sollicitation tant quantitative des apprenants que qualitative sur les enseignements supplémentaires. Cette activité a permis d’enclencher la promotion et la valorisation des arts et de la culture nationale, mais aussi et surtout en matière de préservation de notre patrimoine culturel ainsi que sa transmission aux générations actuelles et futures. Plus de six cents enfants en âge scolaire ont été sensibilisés sur les valeurs et expressions de notre patrimoine culturel, socle de notre identité culturelle. Les efforts consentis montrent notamment que nos langues nationales, les jeux de sociétés, les contes et fables de chez nous, les musiques et danses patrimoniales peuvent encore trouver un terrain fertile auprès de notre cible qui est celle des enfants en âge scolaire. La restauration et l’aménagement du patrimoine culturel quant à elle visait à rentabiliser le patrimoine culturel de notre pays, c’est pourquoi certains sites culturels ont été réhabilités, restaurés et aménagés. C’est le cas du site culturel et historique du port d’esclave de Bimbia, dans le Sud-ouest haut lieu de la mémoire du commerce transatlantique des esclaves en Afrique centrale, qui a un fort potentiel permettant à l’avenir d’envisager la constitution d’un dossier de nomination sur la liste du patrimoine mondial. Les efforts en matière de préservation et protection du patrimoine culturel se sont poursuivis avec l’appui aux collectivités territoriales décentralisées dans le cadre du transfert des compétences au titre de la décentralisation qui a permis la réhabilitation de nombreux musées d’intérêt local, pour une enveloppe globale de Francs CFA cent millions (100.000.000), en vue de la sauvegarde de ce patrimoine culturel. A tout cela il faut ajouter la réouverture du Musée National au public, qui au delà de la préservation du patrimoine culturel, permet de mettre en avant l’étendue de la diversité de notre patrimoine culturel, singularité particulière du Cameroun dans un contexte mondial marqué par l’exacerbation des différences et leur mise en exergue comme facteur de conflit. Le Musée National tout autant que le Cameroun, est un donné à voir qui témoigne de ce qu’il est possible de vivre ensemble et en harmonie, malgré nos différences culturelles.

Mais Monsieur le Secrétaire Général, il se dit avec regret que d’autres projets n’ont pas pu être menés à terme…

En effet, d’autres projets tout aussi importants n’ont pu être menés à terme en raison de nombreuses contraintes. C’est le cas de l’aménagement d’un musée anthropologique dans les jardins du Musée National et de la formation des guides culturels des musées des chefferies traditionnelles dont le principal partenaire, l’Ecole du Patrimoine Africain de Porto-Novo fixe les orientations à prendre suivant les mécanismes internationaux arrêtés à cet effet.

Un mot sur le Programme 182…

Le programme 182  quant à lui, intitulé RENFORCEMENT DE L’APPAREIL DE PRODUCTION DE BIENS ET SERVICES CULTURELS, s’occupe de la formation très chère au Ministre des arts et de la Culture constitue à notre sens, le socle de l’action culturelle orientée vers le nouveau paradigme de l’économie culturelle. En ce sens, la mise en place de l’Institut National des Arts et de la Culture apparaît comme une priorité. L’autre grande activité de ce programme, est la restructuration du Palais des Congrès dans le cadre du Contrat plan signé avec l’Etat, afin de permettre à cette structure d’améliorer sa capacité d’autofinancement et accroitre sa contribution au budget de l’Etat, lorsque cela est demandé.

Dans le cadre du soutien à la créativité, quels sont les événements culturels d’envergure qui ont connu l’appui du MINAC ?

L’on pourrait citer sans que la liste ne soit exhaustive les principaux festivals contemporains et patrimoniaux. Il s’agit notamment du Festival des peuples Bandjoun Nsem Todjom, le Festival Ecrans Noirs, le Festival de danses et de percussions Abok I Ngoma, le Festival de musiques Bantoues plus connu sous le nom de Festibikutsi, le Festival de Caricature et d’Humour de Yaoundé (FESCHARY), le Festival du Film tout court, le Festival Sahel Week organisé en faveur de la communauté de l’ère Soudano-sahélienne à Yaoundé, la 1ère édition du South West Cultural festival de Kumba, l’édition 2015 du Ngondo, la 11ème édition de l’élection Miss Cameroon COMICA et ses déplacements à l’extérieur, Le MINAC A appuiyé à la célébration des carrières professionnelles de certaines icônes comme Ben Decca, Eko Roosvelt, le regretté Joe MBOULE, OTTOU Marcellin. Le minac a contribué au rayonnement diplomatique culturel à travers la participation aux grands rendez vous culturels notamment la tournée du Ballet National en Allemagne, en Italie et à Dakar au Sénégal, l’organisation des activités et opérationnalité des structures d’animation à travers l’organisation d’un concert de musique de soutien aux Forces de Défense et de Sécurité dans la lutte contre BOKON HARAM, l’animation de YA FE 2015, l’ouverture au public de la salle SITA BELLA et du Centre Culturel Camerounais pour ne citer que ceux-là. De même le MINAC a apporté un appui substantiel à la production de nombreuses œuvres littéraires et artistiques dont les dossiers ont été présentés par les artistes et des structures en charge de la production. Par ailleurs, n’eût été certaines contraintes de procédures, les projets inscrits dans le girond du Contrat de Désendettement et de Développement auraient été conduits à terme dans leur totalité. Il faut tout de même relever dans cet ordre d’idées, que près d’une centaine de localités ont bénéficié de la diffusion des œuvres cinématographiques camerounaises dans le cadre du Cinéma Numérique Ambulant intégré dans le projet Shoot In Cameroon. QU’il me soit permis de terminer cette énumération par une des victoires du Cameroun sur le plan culturel, à savoir l’accueil par notre pays de la cinquième conférence africaine sur l’économie créative organisée par l’organisation panafricaine Arterial Network.

Un mot sur le Programme 183…De quoi s’agit-il ?

Le programme 183 intitulé : RENFORCEMENT DES MOYENS D’ACCOMPAGNEMENT DU SOUS-SECTEUR, qui se veut un support à la réalisation des deux programmes techniques et opérationnels susvisés et apporte un appui substantiel à l’amélioration des conditions de travail des acteurs du sous-secteur et au renforcement du cadre de travail des services internes. De manière synthétique, la mise en œuvre de ce programme en 2015 passe notamment par l’acquisition de matériel roulant au profit des services centraux, afin d’améliorer la mobilité des responsables du Ministère. De même, dans le but d’assurer la célérité dans le traitement des dossiers, nous poursuivons la mise à disposition des services centraux et déconcentrés de matériel informatique et du mobilier de bureau. Qu’il s’agisse du matériel roulant ou celui de bureau, je voudrais relever que les acquisitions qui ont été faites ne permettent de résorber qu’une partie du déficit, d’où l’échelonnement sur plusieurs exercices.

Le bilan au plan interne est-il satisfaisant ?

Il faut dire que le bilan est vaste et touche pratiquement à tous les domaines d’intervention. C’est ainsi que au niveau de l’Inspection Générale, il a surtout été question des missions d’audit et de contrôle des services centraux et déconcentrés de notre département ministériel. Ces missions ont permis de toucher du doigt certaines réalités de personnel tant dans leur cadre de travail, que des ressources humaines, matérielles et financières mises à la disposition des différents chefs de structures. L’initiative à Résultat Rapide (IRR) qui a été lancée n’a pas connu une avancée notable faute d’existence du Comité Interministériel de Lutte contre la Corruption Ledit Comité désormais mis sur pied grâce à la diligence du Ministre des Arts et de la Culture, pourra à l’avenir se déployer dans les règles de l’art. Sur le plan social, l’Inspection Générale a organisé autour de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la pandémie VIH-SIDA, une activité qui a connu une adhésion massive du personnel en service dans notre Département Ministériel. Mais tout ce ci n’aurait pas été possible sans l’encadrement avisé et patient de la direction des affaires générales qui a toujours mis les petits plats dans les grands pour apporter son appui ; la Cellule de Suivi que je récupère petit a petit, pour son expertise dans la coordination de toutes ces activités, et de la division des affaires juridiques pour des avis conformes aux lois et règlements. Nous pensons aussi à la Cellule de Traduction pour sa contribution pertinente, tandis que la Cellule de Communication apportait plus de visibilité et de lisibilité à toutes ses actions. La Cellule Informatique et des Statistiques a favorise l’arrimage aux nouvelles technologies avec une maitrise progressive de l’outil informatique ainsi que l’internet, sans toutefois oublier d’attirer notre attention sur l’importance et la pertinence des statistiques tant dans la maitrise des informations, que dans la prise de décision et autres orientations stratégiques. La Sous-direction de l’Accueil, du Courrier et de Liaison face aux multiples sollicitations et au manque de personnels dans sa structure a décidé de faire le saut vers la modernité en mettant en place un logiciel approprie pour la gestion du courrier qui a permis d’ouvrir la voie au travail collaboratif avec l’implication direct des services techniques. L’architecture actuelle permet un bon appréciable vers l’avant avec des facilités inédites, de suivre et ou de se renseigner en temps réel de l’évolution d’un dossier, d’établir a un moment m, les répertoires et les statistiques personnalisées, de soumettre en ligne des requêtes a la sdacl bref de réaliser un gain de temps énorme, de dématérialiser les différents responsables etc. Un travail remarquable et remarqué qui mérite des encouragements et des félicitations de la haute hiérarchie pour servir d’exemple. Le bilan est mi-figue, mi-raisin « on va dire peut mieux faire» malgré quelques difficultés auxquelles ont dû faire face les collaborateurs durant l’année 2015. En effet, l’état de délabrement de certaines unités de travail en général et particulièrement au niveau des services déconcentrés est une lapalissade, l’insuffisance quantitative et qualitative des ressources humaines, des locaux et des équipements est criarde, ne parlons donc pas des ressource financières qui ne tiennent pas souvent compte du réel coût de la demande culturelle dans notre pays.

Quelles sont les perspectives pour 2016 ?

Pour l’année 2016, aucun effort ne sera ménagé, pour sinon dépasser, tout au moins atteindre le même seuil de rendement. Toutes ces actions seront réalisées pour permettre au ministère des Arts et de la Culture d’être toujours le leader de l’action gouvernementale dans le Sous-secteur qui est le notre. En scrutant l’horizon dans la perspective d’une moisson plus abondante cette année pour un ministère des Arts et de la Culture toujours gagnant, je voudrais humblement suggérer à Monsieur le Ministre, à envisager les mesures managériales idoines afin que ses collaborateurs se sentent davantage stimulés et engagés, au travers de l’amélioration de leur environnement et de leurs conditions de travail.

narcisse mouelle

   MISSION ACTUELLE DU MINISTRE MOUELLE KOMBI Narcisse


Le ministre de la Culture est chargé de l'élaboration, de la mise en ?uvre et de l'évaluation de la politique de la Nation en matière de promotion et de développement culturel, ainsi que d'intégration nationale.

A ce titre il est responsable :

  • du développement et de la diffusion de la culture nationale ;
  • de la préparation et du suivi des mesures visant à renforcer l'intégration nationale ;
  • de la cinématographie ;
  • de la protection, de la conservation, de l'enrichissement et de la promotion du patrimoine culturel, artistique et cinématographique national ;
  • de la préservation des sites et monuments historiques, des musées, des bibliothèques, des cinémathèques et des archives nationales.

Il exerce la tutelle du Palais des Congrès et assure la liaison entre les pouvoirs publics et les organisations de droits d?auteur.

MINAC

Le Musée national du Cameroun a été officiellement rouvert le 16 janvier 2015

   Au cours d'un gala culturel Près de 27 ans après sa transformation en Musée national, la demeure officielle du premier président de la République du Cameroun, (ré)donne à voir. L’importante bâtisse, située à un jet de pierre du ministère des Finances, dans le quartier administratif de la capitale politique, a été rouvert solennellement vendredi, 16 janvier, au cours d’une soirée de gala.

Le Musée national, baptisé comme tel en 1988 sous l’initiative de Paul Biya, actuel chef de l’Etat, avait fermé ses portes en 2009 pour réfection après avoir été laissé à l’abandon et vandalisé.

Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna, connu pour être un personnage qui ne fait pas dans la langue de bois, a manqué de mots pour qualifier le nouveau visage du Musée national vendredi, lâchant simplement un «vous m’avez convaincu», à l’endroit du ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna.

Le Directeur général de la société Crelicam, Charlie Redden a offert le 30 janvier 2013, au ministre de la culture Ama Tutu Muna, 

une guitare en ébène du Cameroun et d’autres espèces de bois raffinés. En recevant ce don, le ministre Ama Tutu Muna a déclaré que cette  guitare fabriquée  par Taylor Guitars, une entreprise de guitare réputée mondialement et copropriétaire  de Crelicam, sera exposée au premier plan au Musée dont la réouverture est imminente.
Les activités du ministère de la culture pour le cinquantenaire

Le mois de mai avait déjà été annoncé par le chef de l'État comme devant marquer le point focal des manifestations du cinquantenaire de notre pays. Peu à peu, le programme se dessine, notamment pour ce qui est de la commission des spectacles et manifestations culturelles présidée par le ministre de la Culture Ama Tutu Muna.

Voici le compte rendu de la rencontre entre Ndedi Eyango et Madame Ama Tutu Muna hier mardi 7 janvier 2013 à Yaoundé.


La Ministre des Arts et de la Culture(MINAC), Madame Ama Tutu Muna, a bouclé hier mardi 7 janvier 2014 à Yaoundé, sa série de consultations entamées le 31 décembre 2013 en vue de trouver une meilleure solution à la crise qui secoue la Société Civile Camerounaise de l’Art Musical(SOCAM).Elle a ainsi reçu hier pendant près de 4h d’horloge, l’ancien Conseil d’Administration élu le 2 novembre 2013 en violation des textes fondamentaux de la SOCAM et dirigé par Ndedi Eyango.

Ama Tutu Muna, la Minac semble visiblement décidée à siffler la fin de la récréation à la Société camerounaise de l'art musical (Socam).

L'autorité en charge des arts vient de pondre une mise en demeure et une demande d'explication sur la double nationalité dont est soupçonné Prince Ndedi Eyango, artiste musicien et président du conseil d'administration (Pca) de la Socam, nouvellement élu.

Compte tenu de l’aggravation du trafic illicite et de son impact sur les sites patrimoniaux et institutions culturelles, le Conseil international des musées (ICOM) lance la création d’une Liste rouge d’urgence des biens culturels Camerounais  trafiqués illicitement ou volé...

18 Octobre 2012 - Joseph Marie ESSOMBA, Directeur de l’ICOM Cameroun, précise que “l’ICOM effectue un suivi constant de la situation du patrimoine Camerounais, avec des rapports actualisés de manière continue, réalisés grâce à une cellule permanente dédiée à la collecte d’informations sur l’état des musées et des monuments et à l’examen approfondi des événements. Dans le prolongement de ce travail continu, la  Liste rouge d’urgence des biens culturels camerounais en danger sera un outil de référence pour agir en faveur de la protection du patrimoine culturel camerounais. » Cette Liste rouge sera conçue en coopération avec une équipe de spécialistes et a reçu le support du Bureau des Affaires éducatives et culturelles du Département d’Etat des États-Unis d’Amérique.


A VOTRE ATTENTION.


Chers demandeurs de service ICOM CAMEROUN, méfiez-vous des usurpateur d identité qui prendra contact avec vous et se ferrons passer pour  Responsable de l'ICOM ou MINISTER DE LA CULOTURE CAMEROUNAISE  ou autre membre  . Ces usurpateur de titre recherché depuis 2008. Ces personne pourrons vous demander de leur transmettre les documents attachés à votre collection ou de quel document vous avez besoin a fin de vous les fournir

et vous ferrons comprendre que c’est dans le but de vous délivrer un document qui vous permettra de traverser toutes les frontières ou tous les pays membres de l'ICOM avec votre collection d’art africain. Si vous leur transmettrez vos documents, vous serez seul responsable de tout ce qui pourra s'en suivre.

Ces usurpateur ne son pas  d’ailleurs les  seule personne qui opère de la sorte de fois son en bande bien organise, Il travaille en étroite collaboration avec les pirates informatiques qui pourront détourner votre mot de passe mail et vous causera plusieurs problèmes.  Donc évitez de faire des échanges mails avec des personne hors par ce site ou celui de L ICOM camerounaise  pour votre propre intérêt en collaborant avec ceux si vous ete complice et les sanction son applicable a tous comme association de malfaiteur et une poursuite ai mis en œuvre der constant  et surtout renseignez vous sur notre site pour toutes documentation en cliquant juste sur le bouton documentation ou directement via le site ICOM CAMEROUN  ICOM UNESCO CAMEROUN
ama tutu muna et les artiste
LES MINISTRES DE LA CULTURE D'AFRIQUE CENTRALE ADOPTENT UNE STRATEGIE COMMUNE A YAOUNDE.

      

Voici les principaux objectifs de cette stratégie sous-régionale sur le développement et la promotion de la culture en Afrique centrale.

Une importante réunion de présentation de la stratégie sous-régionale sur le développement et la promotion de la culture en Afrique centrale, des Ministres de la Culture de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC) s’est tenue du 29 au 31 octobre 2014 à Yaoundé, au Cameroun.

Ces assises sont la suite logique du Forum des partenaires du projet régional « culture, Intégration et développement » qui s’et tenu à Yaoundé, du 21 au 23 novembre 2012 sous le haut patronage du Premier Ministre camerounais Philémon Yang et présidé en son nom par la Ministre des Arts et de la Culture du Cameroun, Ama Tutu Muna, suivi de la réunion des Ministres en charge de la Culture, sur les industries culturelles en Afrique centrale, tenue en novembre 2013 à Yaoundé.

Cette Stratégie Sous-régionale sur le développement et la promotion de la culture en Afrique centrale contient six axes majeurs qui ont pour objectifs de faciliter la circulation des acteurs culturels et de leurs produits dans la sous-région ; d’aider à la création d’un centre de formation aux métiers de la culture ; de faciliter l’accès des acteurs culturels aux financements ; d’encourager l’élaboration d’un statut pour les artistes et les professionnels de la culture. Autres objectifs, adopter une stratégie de lutte contre la piraterie et appuyer la création d’une banque de données culturelles sous-régionale.

Selon le Secrétaire général adjoint de la CEEAC, en charge des questions culturelles et initiateur de cette rencontre, Crispin Jaime Sangale Rondo « La rencontre de Yaoundé est donc importante en ce sens qu’elle permet d’établir les bases consensuelles de l’implémentation de ladite Stratégie ». Pour le Ministre centrafricain en charge de la culture, Vomitiade Rodrigue « la culture est un élément de développement qui permet aux centrafricains de se voir à travers un seul miroir ».Il affirme qu’il est important de « considérer la culture comme un moyen d’unification qui peut permettre au peuple centrafricain, de s’aimer et d’oublier le passé ».

La Ministre des Arts et de la Culture du Cameroun, Ama Tutu Muna, pour sa part, a indiqué qu’avec cette Stratégie « Nous aurons des regroupements plus forts dans les sous-régions », notamment « sur le plan financier avec des évènements plus porteurs et des partenariats un peu plus visibles ». Madame Ama Tutu Muna ajoute que cette Stratégie permettra « d’offrir aux opérateurs et institutions du secteur culturel de la sous-région, des alternatives en matière de formation, de diffusion et de financement en complément aux initiatives des gouvernements ».

La rencontre de Yaoundé a également été marquée par la présence des représentants de l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF), les chefs de mission diplomatique, les membres de la Société Civile du secteur culturel, les responsables des administrations en charge de la culture et des représentants des départements ministériels en charge des questions culturelles des pays de la Sous-région.

      

ama tutu muna et les artiste
INVENTAIRE DU PATRIMOINE CULTUREL: LE PLAN D'ACTION DU MINISTRE DES ARTS ET DE LA CULTURE.

    

Voici en intégralité les recommandations issues de l’atelier sur l’inventaire du patrimoine culturel organisé par la Ministre des Arts et de la Culture,Ama Tutu Muna du 5 au 9 mai 2014 à Yaoundé.

Parvenus au terme du Séminaire Atelier de formation des formateurs en inventaire général du patrimoine culturel matériel et immatériel, les participants(photo, autour de la Ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna) ont formulé plusieurs recommandations notamment l’Implication des administrations publiques concernées, les Institutions publiques et privées, les ONG,

Organisations de la Société Civile et autres associations, les collectivités territoriales décentralisées, les autorités traditionnelles les communautés ;La Sollicitation de l’appui des partenaires techniques et financiers ; l’élaboration d’un Document de stratégie Nationale de l’inventaire général du patrimoine culturel matériel et immatériel ; la mise en place d’un Comité spécifique pour la gestion de l’inventaire et la mise à disposition des outils et documentations appropriés aux équipes d’enquêteurs.

Les participants ont aussi recommandé l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication(TIC) avant pendant et après le processus ; la constitution d’équipes de collecte mixtes et pluridisciplinaires et des équipes de collecte ayant en leur sein des personnes ressources connaissant les réalités locales.

On cite aussi dans ce chapelet de recommandations, l’organisation d’une concertation permanente entre le Ministère des Arts et de la Culture et le Conseil National des Chefs traditionnels du Cameroun(CNCTC) et l’organisation d’une campagne de sensibilisation du grand public à travers la mise en place d’un plan média de communication.

Par ailleurs, la sollicitation auprès de l’UNESCO d’un appui en vue de la création d’une base de données relative au patrimoine culturel immatériel ; l’appropriation au préalable des différents textes législatifs réglementaires ainsi que des conventions internationales relatifs au patrimoine culturel matériel et immatériel par les équipes d’enquêteurs ; l’appropriation des codes déontologiques et éthiques, ainsi que des outils par les enquêteurs, tout comme la restitution aux communautés des données issues de l’inventaire, font également partie des recommandations de ce Séminaire-Atelier. Reste maintenant, la matérialisation de toutes ces bonnes intentions.



  
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Le gouvernement français et l’État du Cameroun ont mis 7 ans à s’accorder sur l’utilisation des 524 millions alloués à ce projet.

Depuis 2008, le Cameroun a bénéficié de 524 millions de Fcfa de la part du gouvernement français. Ce montant représentait les fonds de mise en œuvre des projets prioritaires dans le domaine de la culture. Ces fonds ont été bloqués à la Banque des États de l’Afrique Centrale (Beac) parce que les deux états n’arrivaient pas à s’accorder sur l’utilisation de cette enveloppe.

En effet, le Cameroun souhaitait utiliser ses fonds pour la réhabilitation du musée nationale tandis que la partie donatrice jugea que les priorités du Cameroun étaient ailleurs. Une mésentente qui va perturber plusieurs années.

2013 était donc l’année d’expiration de l’utilisation de ces fonds. Mais, cette date sera prorogée pour permettre au gouvernement camerounais de se décider. À l’issue de ces nombreuses années de réflexions, cinq projets seront mis en œuvre pour le compte du programme C2d-culture. Tout d’abord le ministère des arts et la culture (Minac) va coordonner l’acquisition d’une bibliothèque mobile, on aura part la suite le cinéma numérique ambulant entre autres.

Finalement c’est le 30 janvier dernier que le Minac va lancer le premier projet financé sur fonds du premier volet du C2D-culture qui est le cinéma numérique ambulant (Cna).